Cymru: Jour 3
Après s’être lavés de (TRÈS) frais, nous somme repartis en direction de Barmouth, en suivant la route qui longe l’estuaire. Les paysages du coin se trouvent donc pris entre mer et montagne, une association qu’on n’a pas l’habitude de voir en Bretagne…
Pour rejoindre Barmouth, il faut suivre l’estuaire un moment avant de pouvoir le traverser sur un pont en bois et repartir en sens inverse sur l’autre rive. Vous l’avez compris, c’est donc aussi une ville portuaire.
On peut la rejoindre en train, ce qui évite de longer l'estuaire, et on peut donc voir les rails longer la côte. très joli!
Pour ma part j’ai été moins séduite par cette ville que par les autres, malgré un charme évident… mais tout de suite gâché par un fouillis d’échafaudages, de parkings, de ferraille… dommage. Dans la ville en elle même par contre on peut trouver de petites perles… attention les yeux.
L'escale s'est terminée au "Davy Jones Locker" devant un chocolat chaud Pantagruelique, surmonté de chantilly, marshmallows et copaux de chocolat, le tout avec vue sur le port... yummy yummy!
L’escale suivante a été Harlech, un petit village perché dans les hauteurs et célèbre pour son château. Très mimi et très jolie vue sur les collines alentour. J’ai pas d’anecdote historique par contre donc si vous en connaissez, ne vous gênez pas ^_^. Apparemment les habitants de la région ont fait leur version du calendrier des "dieux du stade", sauf que eux n’avaient pas de ballon de rugby mais des citrouilles pour cacher leur anatomie… petits prétentieux va…
Puis passage par Criccieth (Cricieth en gallois), autre ville balnéaire, et sous le soleil qui plus est. La particularité de cette ville réside dans l’affrontement entre galloisants et anglicistes… en effet, les panneaux indicateurs doivent être bilingues au Pays de Galles, mais ceux qui entourent la ville portent uniquement le nom "Criccieth". Or, le double "c" n’est pas possible en Gallois. Les panneaux indicateurs sont donc régulièrement vandalisés pour effacer l’un des deux "c".
Finalement, après avoir passé une bonne partie du reste de la journée à slalomer dans les routes Galloises, nous sommes arrivés en soirée à Aberdaron, un petit village dont la majorité de la population parle couramment Gallois. En face d’Aberdaron, on peut admirer l’île de Bardsey (Ynys Enlli), location d’un monastère construit au sixième siècle et aujourd'hui d'un observatoire à oiseaux. La population de l'île ne dépasse pas 10 habitants en hiver