Day 3 : Hay on Wye, Reservoirs and Aberystwyth
NB: cette note a été écrite sous la torture entre le top 40 du moment et la soirée disco du camping. We apologise in advance for any lack of style and originality in the following paragraphs.
Le gros avantage de dormir en face du Sainsbury’s, c’est que le fry-up est à portée de main, plutôt que de devoir laisser un bras dans le continental breakfast servi au travelodge.
Nous découvrirons par la même occasion qu’un standard expresso est un synonyme de foutage de gueule, ou comment servir une gorgée de café dans un mug.
Après être passé par la case essence, nous sommes partis pour Hay on Wye et ses librairies maintenant bien connues. J’ai eu l’occasion de découvrir un aspect supplémentaire qui m’avait jusque là échappé : Hay est aussi la ville des animaux empaillés. Attention, on ne parle pas ici du teckel de mamie, ni du lapin nain du petit dernier.
Non.
Les animaux en question sont choisis avec soin pour leur aspect massif et décoratif…
on se demande encore pourquoi personne n’a encore orné sa vitrine d’un rhinocéros, ce serait tellement classieux…
La librairie qui se trouve près de l’horloge a refait peau neuve. Elle est maintenant ornée d’une peinture marron chocolat du plus bel effet qui fait ressortir les ornements en céramique de chaque côté de la devanture. L’habit ne faisant pas le moine, nous passons tout de même une bonne heure devant les étagères remplies de livres et parvenons à ne pas dépenser toute notre cagnotte avant de sortir. (j’avoue que les posters des couvertures de Penguin Classics m’ont mise à rude épreuve).
Après deux heures de léchage de vitrine, nous partons pour… euh… le centre du pays de galles.
ouais je sais, je fais des panoramas qui poutrent...
Ayant donné la seule carte routière dont nous disposions à mon frère pour éviter qu’il ne finisse mangé par des moutons, nous ne disposons pas d’assez d’informations pour le GPS qui nous permettraient de trouver Craig Goch Reservoir. Arrêt dans une station service pour acheter un atlas à une dame en train de faire sa lessive (o_O!) et nous voilà repartis en direction de la vallée d’Elan et de ses réservoirs.
Nous débouchons d’un coup sur un barrage monstrueux entouré de bruyère en fleur et de genêts. Le chemin qui descend au fond du lit de la rivière est relativement escarpé mais nous offre des points de vue magnifiques sur toute la hauteur de l’édifice. Le soleil, de la partie, ne gâche rien.
Après quelques dizaines de minutes d’exploration, nous repartons en direction d’Aberystwyth via mountain road, ce qui nous fera traverser tous les monts cambriens, envahis de moutons et de cyclistes et de virages. Nous nous mettons alors à traverser des paysages oscillant entre la comté et le mordor et devons nous arrêter relativement souvent pour cause de « waaaaaaaaah c’est trop beauuuuuu *_* »
Petite mention spéciale à un flanc de colline recouvert de jeunes chênes et traversé d’un petit cours d’eau que nous avons hardiment gravi pour prendre un thé-avec-panorama-de-la-mort-qui-tue au milieu de mousse et de tapis de myrtilles.
Nous avons longé trois autres réservoirs avant de retrouver une route plus praticable peu avant Aberystwyth, dans le village de Moriah (histoire de continuer le parallèle Tolkienien qui nous accompagne depuis 3 jours).
Nous sommes arrivés autour de 16h sur la côte où nous avons garé la voiture (iooooooode!) le temps d'un pique nique sur la plage
avant de partir (ré)explorer la ville, la promenade, le pier… tout ce qui manque sur Arras.
Bon, j'exagère, on a une université... mais elle a pas la même classe.
Comme nous sommes au mois d’Août, nous avons par conséquent dû nous arrêter dans un Costa Coffee, histoire de nous réchauffer avant d’aller planter la tente dans le terrain de camping de la ville.
Qui dispose d’un pub
Qui passe de la mauvaise musique
Et qui organise des soirées disco
Mais où nous pouvons brancher l’ordinateur pour faire le compte rendu de la journée…
Voilà voilà…
On va mourir maintenant…