The road back through the North
Vu que la boulette que je suis avait oublié son passeport la veille, on avait renoncé à passer par Derry et ses murs peints. On l'a donc gardé pour la route du retour vers Dublin qui doit nous faire passer par l'Irlande du nord et la chaussée de géants.
Finalement, aucun passeport ne nous est demandé et le seul signe que nous approchons de la ville nous est donné par les différents panneaux routier sur lesquels Londonderry est vandalisé pour ne laisser que la deuxième partie du nom de la ville.
Nous nous garons autour du Bogside, quartier qui comprend la majorité des fresques politiques du coin. C'est à cet endroit que l'armée britannique avait réprimé les mouvements sociaux irlandais et fait 13 morts parmis les plus jeunes habitants de la ville. Les fresques témoignent de cet épisode et font aussi référence aux différents mouvements indépendantistes autour du monde.
Vu les heures de route qui nous attendent jusqu'à Dublin, on évite de trop s'attarder et on reprend la route en direction de the giant's causeway, sur la côte au nord de Bushmills.
Fidèle à son appartenance au royaume uni, le parking du site est payant et il faut compter 6 euros pour se garer en contrebas. On trouve des Park and ride dans le centre de Bushmills, mais le temps nous est compté.
L'accès aux pierres en lui-même est gratuit, à moins de vouloir profiter des navettes ou des visites guidées.
On se rend rapidement compte que les photographes fournissant les clichés officiels du site doivent être armés d'une patience en béton ou d'un pass spécial vu le nombre de touristes qui envahissent le coin. On a quand même un peu l'impression d'être sur une fourmilière malgré le caractère indéniablement grandiose de l'endroit. Gros big up à l'architecte du national trust qui a cru que ce serait une bonne idée de mettre des tuiles hexagonales sur le sentier menant au site.
On doit avoir à peu près le même humour...
Ce sera notre dernière bouffée d'Irlande avant les kilomètres qui nous séparent du Dublin et de la dernière soirée, entre pubs et achats compulsifs... Un pot o' gold n'aurait pas été de trop finalement.